Kongjwi et Patjwi: Un conte coréen du XIIIe siècle sur la persévérance face à l'adversité !

 Kongjwi et Patjwi: Un conte coréen du XIIIe siècle sur la persévérance face à l'adversité !

Dans le paysage riche et vibrant de la littérature orale coréenne, “Kongjwi et Patjwi” se distingue comme un joyau incontournable. Cette histoire populaire datant du XIIIe siècle incarne parfaitement les valeurs fondamentales de la société coréenne traditionnelle : la piété filiale, la persévérance face à l’adversité et le triomphe du bien sur le mal.

Le récit met en scène deux sœurs, Kongjwi et Patjwi. Kongjwi est dépeinte comme une jeune femme douce, patiente et dévouée, tandis que sa sœur Patjwi est cupide, fainéante et jalouse. Leurs caractères opposés créent un contraste frappant qui alimentera le drame du conte.

Le père des sœurs décède prématurément, laissant Kongjwi seule responsable de sa mère âgée. Patjwi, incapable d’assumer ses responsabilités, fuit la maison familiale pour une vie plus facile et luxueuse. Kongjwi, fidèle à ses devoirs, s’occupe avec amour de sa mère malade, travaillant sans relâche pour subvenir à leurs besoins.

Un jour, une riche famille propose à Patjwi de devenir l’épouse de leur fils. Séduite par la promesse d’une vie aisée, elle accepte immédiatement sans hésiter. Kongjwi, quant à elle, est condamnée à vivre dans la pauvreté avec sa mère malade. La malédiction semble s’abattre sur elle, car même ses efforts acharnés ne semblent pas lui apporter la moindre satisfaction.

Cependant, le destin prend un tournant inattendu lorsque Kongjwi rencontre un esprit benevolent qui reconnait sa bonté et sa persévérance. L’esprit décide de récompenser Kongjwi pour sa fidélité et son dévouement en lui accordant une série de miracles :

  • Le riz magique: L’esprit donne à Kongjwi un bol de riz magique qui se remplit miraculeusement chaque jour.
  • L’eau pure: Une source d’eau cristalline jaillit soudainement près de leur maison, fournissant une eau fraîche et abondante.
  • La robe précieuse:

Un magnifique vêtement brodé de fils d’or apparaît dans la chambre de Kongjwi.

Ces dons surnaturels permettent à Kongjwi et sa mère de vivre confortablement, attirant l’attention des villageois qui étaient autrefois méfiants envers leur situation.

Pendant ce temps, Patjwi se retrouve confrontée à une réalité bien différente. La vie luxueuse promise par sa nouvelle famille s’avère être un enfer. Son mari est cruel et exigeant, et elle doit subir de longues heures de travail acharné sans aucun répit. La jalousie de Patjwi envers la réussite de sa sœur grandit chaque jour.

Finalement, Patjwi décide de retourner chez Kongjwi, espérant profiter de ses bienfaits. Cependant, Kongjwi, malgré son cœur immense, refuse de partager ses richesses avec sa sœur qui a toujours fait preuve de mauvais traitements et d’égoïsme.

“Kongjwi et Patjwi” se termine sur une note moralement satisfaisante. Kongjwi, symbole de la bonté et de la persévérance, est récompensée pour son dévouement envers sa famille. Patjwi, quant à elle, doit faire face aux conséquences de ses actes négatifs, apprenant ainsi que la cupidité et l’égoïsme ne mènent jamais au bonheur.

Analyse du conte :

Thème Description
La piété filiale Kongjwi honore sa mère malade avec dévouement et amour, mettant ses propres besoins de côté.
La persévérance Face à l’adversité et aux difficultés quotidiennes, Kongjwi ne perd jamais espoir et continue de travailler avec acharnement.
Le triomphe du bien sur le mal Kongjwi est récompensée pour sa bonté tandis que Patjwi, aveuglée par la cupidité, subit les conséquences de ses mauvais actes.

“Kongjwi et Patjwi” offre une réflexion profonde sur la nature humaine et les valeurs morales fondamentales. Ce conte populaire continue d’inspirer et d’éduquer les générations successives en Corée du Sud, faisant preuve de la puissance durable de l’oralité dans la transmission des traditions culturelles.